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RETRAITES

Anne Barboteu assure une permanence sur rendez-vous
Tél. 04 68 82 05 66.
Email : anne.barboteu@collioure.fr


Dans cette véritable jungle que représente le système français de retraites, le service social de la Mairie et l'association Bien vieillir en Côte Vermeille, peuvent vous aider à calculer le montant dont vous pouvez bénéficier, établir vos demandes et suivre vos dossiers auprès des différentes caisses.

POUR EN SAVOIR PLUS :

Les trois étages du système français de retraite :
Fruit de 60 ans d'histoire économique et sociale depuis 1945, le système français comporte trois étages :

  1. les régimes de base légalement obligatoires,
  2. les régimes complémentaires légalement obligatoires,
  3. les formes d'épargne retraite collective ou individuelle.

La quasi-totalité des assurés est donc affiliée aux deux premiers régimes, qui constituent le coeur du système de retraite français.
Certains assurés peuvent également être affiliés par leur entreprise à une forme d'épargne retraite collective (Pere, Perco). Les travailleurs non salariés peuvent, de leur côté, souscrire des produits facultatifs de type Loi Madelin. Tous les assurés peuvent enfin souscrire un Perp de façon individuelle.
Le nombre des assurés relevant de ce troisième étage augmente régulièrement avec le développement de cette forme d'épargne, encouragée notamment par des mesures fiscales.

Les régimes de base obligatoires

Les régimes de base - parfois appelés de façon impropre "la retraite de la sécurité sociale" - forment le socle de notre système de retraite. Ils couvrent aussi bien, sous des formes différentes :

  1. les salariés du privé,
  2. les salariés agricoles,
  3. les salariés de l'État, des collectivités territoriales et des hôpitaux,
  4. les salariés des régimes spéciaux (EDF-GDF, SNCF, Banque de France...),
  5. les non salariés (exploitants agricoles, commerçants et industriels, artisans, professions libérales, religieux...).

Ils présentent un certain nombre de caractéristiques communes, parmi lesquelles on peut citer :

  1. un fonctionnement par répartition,
  2. un décompte des droits généralement en trimestres,
  3. des cotisations et des retraites assises non pas sur la totalité du salaire ou du revenu professionnel, mais sur une base réglementaire (par exemple, le plafond de la sécurité sociale pour les salariés, ou le traitement hors primes pour les fonctionnaires),
  4. une retraite représentant elle-même un pourcentage du salaire ou revenu ainsi plafonné.

En d'autres termes, si votre salaire ou votre revenu professionnel est inférieur au plafond, il est pris en compte dans sa totalité pour calculer vos cotisations et votre retraite dans le cadre durégime de base(régime général et).
En revanche, s'il est supérieur au plafond, seule la fraction inférieure à ce plafond est prise en compte pour calculer vos cotisations, puis le montant de votre retraite de base.

Les régimes de retraite complémentaire obligatoires

Aujourd'hui, ces régimes complémentaires obligatoires couvrent exactement les mêmes assurés que les régimes de base, à la seule exception des religieux, qui ne disposent pas d'un régime complémentaire.
Comme les régimes de base, ils reposent sur le mécanisme de la répartition, assorti d'un système de points, dont le nombre est fonction de la durée et du montant des cotisations.
Il existe cependant au moins une différence notable dans l'organisation de ces régimes :

  1. pour les salariés, le régime de base et le régime complémentaire sont gérés par deux organismes distincts (par exemple la Cnav et une caisse Arrco), voire trois pour les cadres (avec la caisse Agirc),
  2. pour les non salariés, la même caisse gère souvent le régime de base et le régime complémentaire.

L'épargne retraite collective et individuelle

Bien que le principe en soit ancien (il s'agit en fait d'une adaptation de l'épargne de précaution traditionnelle), ces formes d'épargne retraite connaissent un développement récent.
Cette épargne retraite recouvre des mécanismes très différents, parmi lesquels on peut notamment citer :

  1. Les contrats "lois Madelin" permettent aux non salariés de se constituer une retraite facultative. Déductibles des revenus professionnels, les cotisations sont libres, mais doivent néanmoins s'inscrire dans une fourchette. Après cessation de l'activité professionnelle, la sortie se fait obligatoirement sous forme de rente.
  2. Le plan d'épargne retraite entreprise (Pere) est un contrat de groupe à adhésion obligatoire, plus connu sous le nom de "régime de l'article 83" en référence au Code général des impôts. L'adhésion est obligatoire et le taux de cotisation fixé au moment de la création du plan. L'employeur "abonde" généralement les cotisations du salarié, c'est-à-dire verse elle-même une cotisation. L'épargne investie donne lieu au versement d'une rente au moment de la retraite.
  3. Le plan d'épargne pour la retraite collective (Perco) constitue une épargne collective dans le cadre de l'entreprise, obligatoire (dès lors qu'un accord a été signé) mais à versements libres. Comme pour le Pere, les versements du salarié sont abondés par l'entreprise et les fonds sont placés dans le cadre d'une gestion mutualisée (assurée généralement par des banques ou des compagnies d'assurance).
    La sortie peut se faire en rente viagère ou en capital, ce qui rapproche le Perco d'un placement classique, plutôt que d'une épargne retraite.
    Pour les petites entreprises, qui ne peuvent mettre en place leur propre Perco, il existe des Perco inter-entreprises, permettant de mutualiser la gestion et les risques.
  4. Le plan d'épargne retraite populaire (Perp) est ouvert aux salariés et non salariés. Il permet de se constituer un complément de retraite grâce à des cotisations déductibles du revenu imposable, jusqu'à hauteur de 10% de ce dernier. Le montant des cotisations est décidé librement par l'assuré. Après cessation de l'activité professionnelle, la sortie se fait obligatoirement sous forme de rente.
  5. Il existe d'autres régimes facultatifs de retraite assimilés au Perp : le régime Préfon (Prévoyance des fonctionnaires - réservé aux fonctionnaires et à leurs conjoints, ainsi qu'à tous ceux ayant appartenu à la fonction publique au cours de leur carrière); le Corem (Complément Retraite Mutualiste, ex-Cref - ouvert à toutes les catégories socio-professionnelles) et le CRH (Comlpément Retraite des Hospitaliers - géré par le CGOS).

LIENS UTILES
http://www.info-retraite.fr/


La prise en charge des consultations en télémédecine

Si les consultations avec un médecin en vidéo ou par téléphone étaient prises en charge à 100% par le régime général pendant la pandémie, la tendance est désormais à l’intégration dans le parcours de santé normal. Cet usage a vocation à être favorisé pour les consultations de suivi, pour les maladies de longue durée, lorsque le patient a du mal à se déplacer ou encore que les médecins sont peu ou pas disponibles sur son secteur. Pendant l’état d’urgence, les téléconsultations étaient exceptionnellement remboursées à 100% par le régime général. Toutefois en temps normal, ces consultations sont considérées exactement comme les présentielles : prises en charge à hauteur de 70% pour une consultation classique respectant le parcours de soin, le reste à charge étant remboursé par la complémentaire santé. Les mutuelles remboursent également certaines téléconsultations qui restent normalement à la charge du patient, en fonction des soins et plafonds inclus dans les garanties souscrites. Il convient alors de vérifier l’adéquation entre son contrat et ses besoins. En effet, une mutuelle pour les séniors favorisera les soins de spécialistes, les prothèses auditives et les soins à domicile, tandis qu’une mutuelle pour les enfants privilégiera l’orthodontie, les pédiatres et les activités extra-scolaires. Autant de critères à prendre en compte lors du choix de sa mutuelle santé ou si vous souhaitez en changer.